Auxiliaires de vie pour aveugles, compagnons de vie anti-solitude, gardiens de maison, sauveteurs en mer ou montagne… que ferait l’homme sans tous ces animaux ? Une mise en lumière de ces compagnons de vie semble être un minimum de reconnaissance aujourd’hui.
De l’amour !
Nos animaux domestiques nous témoignent beaucoup d’affection. Ronrons, coups de museau affectueux, roulades sous les caresses… Ce sentiment de bien-être qu’ils nous apportent s’expliquerait-il biologiquement ?
C’est ce que tend à démontrer une étude menée par un groupe de chercheurs japonais. Le simple échange de regards entre le maître et son chien entrainerait une production d’ocytocine, aussi appelée l’hormone du bonheur. Une dose de cette hormone suffit pour faire baisser notre taux de cortisol, l’hormone qui, elle, est associée au stress. Mais bien plus qu’un bien-être quotidien pour contrer le stress d’une vie active, nos compagnons s’avèrent être de très bons thérapeutes !
Une aide médicale
C’est dans les années 1950 que tout commence. Un groupe de chercheurs prend conscience de l’impact qu’ont nos compagnons sur nos émotions, c’est ce qu’on appelle la médiation animale ou encore la zoothérapie. Aujourd’hui, aux États-Unis, des psychiatres utilisent les animaux de compagnie pour combattre le tremblement de leurs patients schizophrènes et faire ainsi diminuer de 10 à 25% l’utilisation de psychotropes
Moins d’agressivité
En 1996, l’Etat israélien introduit des animaux dans certaines écoles. Résultat ? Une baisse importante de l’agressivité entre les enfants a été constatée. La même expérience a eu lieu dans la prison de Lortin à Washington : les chats ont permis de diminuer l’agressivité et la dépression parmi les détenus. De manière générale, les animaux domestiques sont très utilisés pour guérir de nombreuses pathologies mentales. Il est aussi prouvé que l’état des enfants souffrant de troubles du comportement s’améliore spontanément lorsqu’un lien s’établit avec un animal.